Huile sur toile 73 X 100 cm
Dans une architecture mauresque , un des gardiens du harem présente une nouvelle odalisque à deux femmes installées sur un divan en train de fumer le narguilé.
Contrairement à la majorité des peintures montrant la présentation d’une odalisque, notre scène se situe à l’extérieur alors que d’habitude la jeune femme est toujours représentée dans un intérieur clos, antichambre du harem. Nous avons ici le moment crucial où la jeune femme est arrachée à sa famille et vendue pour devenir une odalisque.
Dans l’imaginaire des artistes occidentaux, la figure de l’odalisque est associée à un monde fantasmé de plaisirs et de sensualité. Comme le dit Baudelaire, ce qui émane de ces femmes est un état en suspension entre rêve et réalité, entre « luxe, calme et volupté ».
L’orientalisme est un courant à la fois littéraire et pictural occidental. Il prend ses racines dès le 18e siècle avec les fantaisies turques. Les peintres orientalistes, sans avoir jamais mis les pieds en Orient, peignent ce qu’ils imaginaient, en autre les harems.