Huile sur toile
tableau non signé
La fin du XIXe siècle est marquée par le monde de la nuit, des filles, du cancan et de Montmartre, rendez-vous des fêtards et des artistes.
Plusieurs groupes d’écrivains, de musiciens se forment : les Hydropathes, les Fumistes, les Arts incohérents. Le chansonnier Aristide Bruant connait un énorme succès au Mirliton. Le début du XXe siècle sera marqué par l’apogée des cafés-concerts, on en dénombrera plus de trois cents dans la capitale. Tous ceux qui fréquentent ces lieux admirent les danseuses et chanteuses au nom très évocateurs : « Grille d’égoût, la Sauterelle, Rayon d’or et La môme Cri-Cri »
C’est dans un paysage à peine esquissé que cet homme au parapluie tient dans sa main l’affiche d’un cabaret dans lequel La môme Cri-Cri se produit. Son air enjoué fait penser que cela lui rappelle un très bon souvenir ou bien qu’il se réjouit à l’idée d’aller dans le cabaret dans lequel elle se produit.